Yves «Tibi» Morin

1934 - 2023 (89 ans)

Au CHSLD de Sainte-Claire, le 31 décembre 2023, à l'âge de 89 ans, est décédé monsieur Yves «Tibi» Morin, époux en premières noces de feu madame Mariette Picard et en secondes noces de madame Aliette Godbout. Il était le fils de feu Pierre Alexandre Morin et de feu Marie-Ange Laflamme et demeurait à Saint-Anselme. Outre son épouse, il laisse dans le deuil ses enfants : Daniel (Christiane Sylvain), Émile «Raynald» (Carmen Malena), Michel (Patricia Blais) et André (Marie Chantal Larocque); les enfants de son épouse Aliette : Alain Corriveau (France Lavoie) et Yves Corriveau (Martine Boutin); ses petits-enfants : Isabelle (Hubert Mercier), Andréanne (Samuel Morissette), Jean-Philippe (Maude Lafresnaye Drouin), Alexandre, Lily Alice, Hannah Lou, feu Félix et Jessica; les petits-enfants de son épouse Aliette; ses arrière-petits-enfants : Léa Kim, Charlotte, Arielle, Alisson, Édouard, Mathieu, Laurence et Livia; ses frères et sœurs : feu Jeannine (feu Amédée Shaink), Suzanne (feu Jean Paul Bonneau), feu Colette (feu Fernand Roy), feu Odette, Côme (feu Jacqueline Giguère) (Lorraine Desrochers), Paul (Huguette Giguère), Jacques (feu Jacqueline Lemieux) (feu Nicole Levesque), Claude (Odette Lanteigne), Nicole (feu Paul Aubin), Gaston (feu Aline Rodrigue) (Marcelle Locas) et Gilles (Aline Lacasse) (Murielle Guay). Il laisse également dans le deuil ses beaux-frères et belles-sœurs ainsi que de nombreux neveux et nièces, autres parents et ami(e)s.

La famille tient à remercier le personnel du Centre d’hébergement de Sainte-Claire.

Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fondation le Rayon d’espoir de la MRC de Bellechasse https://www.cisssca.com/cisss/fondations/fondation-le-rayon-despoir-de-la-mrc-de-bellechasse ou au Centre marianiste d'éducation de la foi à Saint-Henri https://www.centremarianiste.org/formulaire-de-don. 

La famille vous accueillera à la résidence

Yvon Breton
913 chemin Sainte-Anne,
Saint-Anselme

le samedi 13 janvier 2024 de 9h30 à 15h30. Le service religieux sera célébré le même jour à 16h, en l'église de Saint-Anselme, 115, rue Principale, Saint-Anselme.

La famille diffusera simultanément la cérémonie avec la plate-forme Zoom dont voici le lien : 

https://us02web.zoom.us/j/83577874210?pwd=aHkxTSsxUC9oc0hxZzFNYiswUDlEdz09

Pour renseignements :

Groupe Garneau Thanatologue
418 839-8823
www.groupegarneau.com
Membre de la Corporation des thanatologues du Québec.

Papa.Yves pour certains, mais Tibi pour plusieurs. Tibi, le fils de PA et de Marie-Ange, celui qui prendra le relai de l’entreprise familiale; dans cette famille de 12 enfants, Tibi le grand frère, le beau-frère sur qui on pouvait compter; Tibi aussi, pour les Picards, sa belle famille avec laquelle il a tissé des liens profonds; mononcle Tibi, grand-papa Tibi, celui qui aimait tant taquiner; Tibi bien sûr, pour ses grands chums et bien d’autres personnes qui ont été importantes dans sa vie. Quand il se présentait avec ce simple surnom, c’était déjà une manière de dire qu’il vous faisait confiance et qu’il vous considérait comme un ami. Monsieur Morin, pour les belles-filles, pour nos amis. Pour nous, ses quatre fils, c’était Papa. Mais pour nous identifier à des inconnus, on disait simplement que nous étions les fils de Tibi Morin. Et cela suffisait amplement ! ll semblait connaitre tout le monde, et être reconnu et respecté, par bien du monde. Le centre de son univers se situe au cœur de ce village. À partir d’ici, il a parcouru des centaines de fois toutes les routes de la région, et ce, à grande (bonne) vitesse. Il aimait d’ailleurs nous rappeler qu’il conduisait déjà à 12 ans. Pour ce village, dont il était un fier résident, il aura démontré au cours des ans, un engagement communautaire considérable, et cela, sans chercher l’attention, mais plutôt en cherchant à servir. Notre père était un homme serviable. Il fut impliqué, entre autres, dans l’organisation du BBQ champêtre dans les années flamboyantes de l’événement; il fut pompier volontaire, arrivant très souvent le premier sur les lieux au volant du camion d’incendie. Son implication auprès des Chevaliers de Colomb fut pour lui très importante, elle répondait au même désir d’être utile à sa communauté. Mais la réalisation qu’il aura eue certainement le plus à cœur, et dont il aura été le plus fier, est d’avoir été un des principaux instigateurs dans la création du Foyer de l’âge d’or de St-Anselme, dont il fut le président du conseil d’administration, pendant de nombreuses années. C’est ici qu’il aura fondé sa famille et gagné sa vie. Grand travailleur, dévoué, avec un sens profond de l’importance du travail bien accompli, efficacement et souvent (vous le devinez) rapidement…(d’ailleurs, le grand défi, lorsque l’on travaillait avec lui, c’était évidemment de le suivre au même rythme). Il aura mené deux commerces, avec à ses côtés sa partenaire, notre mère, la fantastique Mariette, le premier grand amour de sa vie. Ensemble, ils auront survécu aux années économiques difficiles durant lesquelles être un marchand de meubles devenait une aventure risquée, et au cours desquelles ils ont démontré de la persévérance et une grande rigueur. L’existence, encore aujourd’hui, de ces commerces, dont l’un d’eux, le magasin de meuble qui est désormais menée par la quatrième génération de la famille Morin, en est une preuve éloquente. Notre père ne passait pas par quatre chemins pour dire ce qu’il avait à dire, et ce, au risque de froissé, mais il était surtout un homme attentif, un homme juste, généreux et intègre, accueillant et intéressé par la vie des autres. Par des questions souvent courtes, il s’informait de nous, voulait savoir si on allait bien, si ce qui nous occupait nous satisfaisait, et lorsque l’on répondait par l’affirmative, il nous disait simplement: « c’est ce qui est important ». Le bonheur pour lui était lié à cette satisfaction personnelle qu’on peut atteindre lorsque l’on se réalise dans son travail. Papa aura eu la chance d’avoir un deuxième amour dans sa vie. À 82 ans, il a se remarie avec la formidable Aliette, qui le fait sourire de nouveau. C’est avec elle qu’il vivra ces dernières années heureuses et tranquilles, celles qui suivent une vie de travail bien remplie. Et s’il a pu vivre le dernier cycle de sa vie presque entièrement chez lui, dans sa maison comme il le désirait tant, et ce malgré une santé de plus en plus fragile, c’est grâce au support inébranlable d’Aliette. Pour cela, nous lui en sommes grandement reconnaissants. C’est ainsi au cœur de ce village qu’il aura résidé toute sa vie. Dans cette maison qu’il adorait, située juste en face de l’église. De sa grande galerie, où il aimait s’assoir pendant des heures, dès que le temps était suffisamment doux, il gardait un œil sur ce qui fut le centre de son univers. Et si, pour quelques instants, nous nous imaginons transporté en plein mois de juillet, on pourrait certainement le voir à la toute fin de cette cérémonie, assis paisiblement sur sa chaise, dehors, à nous regarder et nous lancer un de ces saluts, invitant et généreux. Papa disait il y a quelques mois à l’un de ces médecins; « j’ai eu une bonne vie ». Et cette bonne vie est celle qui est nourrie par sa fierté du travail accompli, par l’amour et le grand respect de son entourage, de sa gang comme il disait. Il nous rappelait depuis quelques années à chacune de nos rencontres familiales, ému, comment il était fier de sa famille, heureux que l’on soit rassemblé une fois de plus tous ensemble. Aujourd’hui, nous aimerions lui dire que nous sommes très fiers de lui.

Salut Pa !