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Publié le

Lorenzo Morin

1928 - 2025 (96 ans)

Lévis, secteur Saint-Romuald
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À l’Hôtel-Dieu de Lévis, le 4 février 2025, à l'âge de 96 ans et 11 mois, est décédé monsieur Lorenzo Morin, époux de feu madame Jeannine Bolduc, fils de feu Albert Morin et de feu Anna Gosselin. Il demeurait à Lévis (secteur Saint-Romuald). Il laisse dans le deuil ses enfants, Linda (Dany McCarthy), Diane (feu Sylvain Bisson) et Denis (Josée Vaillancourt), ses petits-enfants, Marc-Olivier Bisson, William Bisson (Kimberly Dupuis-Ouellet), Alexandre Morin, Ann-Catherine Morin, Sarah-Ève Morin et son arrière-petite-fille Chloé Bisson. Il était le frère et le beau-frère de feu Raymond Morin (feu Cécile Lessard), feu Aline Morin (feu Gérard Blouin), feu Cécile Morin, feu Jean-Marie Morin; Madeleine Bolduc (feu André Carrier), feu Robert Bolduc (Denise Pelletier), feu André Bolduc (feu Madeleine Lavoie), feu Thérèse Bolduc (feu Clément Pelletier) et de feu Jeannette Bolduc. Il laisse également dans le deuil plusieurs neveux, nièces, autres parents et ami(e)s.

Papa, toi notre modèle de résilience, le travailleur acharné, le père protecteur. Nous te rendons hommage et te remercions du fond du cœur pour toutes les belles années passées à tes côtés. 

Papa, parmi les épreuves que la vie a mises sur ton chemin, deux ont été plus difficiles, mais tu les as affrontées et surmontées avec une telle résilience. La première épreuve, tu n’avais que 18 ans, un bête accident de travail allait te priver de ta main droite pour le reste de ta vie. Étant droitier, tu as dû apprendre à tout faire avec seulement ta main gauche. Mais, elle n’était pas gauche, ta main gauche!!! Quand tu parlais de la perte de ta main droite, tu disais : «Est pu là, est pu là, c’est pas grave!!!» La deuxième épreuve remonte à environ 10 ans, un accident vasculaire cérébral (AVC), spécifiquement localisé dans l’œil droit suite à une occlusion de l’artère centrale de la rétine a provoqué une perte visuelle soudaine et irréversible de cet œil. 

Papa, toute notre vie nous t’avons vu travailler sans relâche. En 1958, tu as épousé maman et vous avez acheté une maison dont le seul « hic » était de ne pas avoir de sous-sol. Alors, déterminé, tu as creusé le sous-sol de la maison familiale au pic et à la pelle, et tu as brassé toi-même le ciment, rien ne pouvait t’arrêter. Quelquefois tu disais à maman : «J’ai travaillé plusieurs heures, mais il me semble que je n’ai pas avancé.» Maman, c’était ta plus grande admiratrice et elle t’a épaulé du début jusqu’à la fin.  Il t’a fallu sept ans pour accomplir ce travail dont tu as été fier jusqu’à la fin de ta vie. Tu le voulais et tu l’as eu ton sous-sol. Tu disais toujours que quand on veut on peut. Pour toi, le mot «impossible» n’était pas dans ton dictionnaire et c’est grâce à toi que ce mot n’est pas dans le nôtre. Encore aujourd’hui, nous sommes impressionnés par tout ce que tu as construit et accompli. Nous ne pouvons nous empêcher de penser à toi chaque fois que nous allons au sous-sol et nous comprenons pourquoi tu en étais si fier.

Papa, tu avais une passion pour fabriquer des cabanes d’oiseaux. Tu en as mis des heures à en fabriquer de toutes les couleurs et de tous les modèles. Tu te promenais dans les rues avec ta voiture et quand tu voyais une maison que tu trouvais belle tu en mémorisais tous les détails et plus tard cette maison était devenue une nouvelle cabane d’oiseau que tu installais fièrement dans la cour. À cette époque, l’Internet n’existait pas et tu ne pouvais donc compter que sur ton talent et ton imagination. Un jour, tu as décidé de fabriquer chacune de nos maisons. Ces cabanes ont toujours eu pour nous une valeur inestimable. L’été prochain, les oiseaux se demanderont pourquoi leurs cabanes ne sont pas réapparues avec l’arrivée de l’été, les petits tamias n’auront plus leurs arachides déposées sur la galerie et les mangeoires manqueront de graines de tournesol.

Papa, en 1972 tu as entrepris la construction du chalet familial sur le bord de la rivière Abénakis. Sans électricité, nous utilisions seulement le poêle à bois pour cuisiner et nous réchauffer. Un jour, tu as installé une petite chaufferette au gaz propane, alors tu n’avais plus à te lever la nuit pour mettre du bois dans le poêle à bois afin de nous garder bien au chaud. Tu étais particulièrement fier de dire que tu coupais et fendais tout ton bois de chauffage avec un «godin» et une hache. Ouf, il y en a eu des feux mémorables dans le foyer extérieur. Il y aurait beaucoup de faits cocasses à raconter, mais, comme le dit le proverbe : «Ce qui se passe au chalet, reste au chalet!!!» Alors motus et bouche cousue!!!

Papa, au cours des dernières années de ta vie, ton corps se battait contre la maladie. Un jour tu nous as dit qu’il était temps de se dire au revoir. Pendant plus d’une semaine, jours et nuits, nous sommes restés à tes côtés dans ta chambre d’hôpital assis autour de toi pendant des heures. Nous nous souviendrons toujours que c’est toi qui nous consolais et qui nous serrais dans tes bras. Jusqu’à ton dernier souffle, tu as dit que ta famille était ta plus grande fierté. Alors, en famille, nous avons affronté l’épreuve de ton départ. Tu as fermé les yeux pour une dernière fois en emportant avec toi tout notre amour. Papa, tu resteras à jamais vivant dans nos cœurs. Continue à nous protéger comme tu l’as toujours fait parce que «Le plus fort, c’est notre père.»

Nous remercions du fond du coeur les intervenants et intervenantes du CLSC et de la Coopérative de services Rive-Sud, qui, grâce à leur dévouement et leur professionnalisme, ont permis à notre père de réaliser son dernier souhait : rester chez lui le plus longtemps possible, et ce,  malgré sa maladie. Et nous, ses enfants, sommes extrêmement reconnaissants de leur soutien, tant physique que moral, démontré à notre égard lorsque nous en avions le plus de besoin. Nous remercions également tous les médecins, infirmiers(ères), et préposés(es) aux bénéficiaires de l’Hôtel-Dieu de Lévis qui ont pris grand soin de notre père lors des derniers jours de sa vie.

Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fondation Hôtel-Dieu de Lévis, 143 rue Wolfe, Lévis, G6V 3Z1.

Selon ses volontés, il n'y aura pas de cérémonie et ses cendres seront déposées en toute intimité, au cimetière Mont-Marie, section Saint-David au printemps. Il a été confié au

Groupe Garneau Thanatologue
418-839-8823
www.groupegarneau.com
Membre de la Corporation des thanatologues du Québec

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Témoignage(s) de sympathie


À : Linda Diane et Dénis Morin Lorenzo
De : Sylvie Bolduc et sa fille Jade et Regent
Message :
Linda Diane et Denis votre témoignage en l’honneur de votre père est bouleversant
J’ai appris pleins de choses qu’il a accompli durant sa vie que j’ignorais
Il était d’une grande résilience
Je vous envoie toutes mes condoléances
Vous devez être fiers d’avoir une famille unies comme ça
Je sais que perdre ses deux parents est une grande épreuve pour les enfants et petits-enfants
Rester unis
Sylvie Bolduc


À : Linda et toute la famille
De : Andrée et Sylvain Robitaille (voisins)
Message :
Toutes nos plus sincères condoléances, nous vous souhaitons de traverser votre deuil en toute sérénité comme le voudrait votre père. Votre message de sympathie est très touchant et nous a fait découvrir la merveilleuse histoire de votre père. Comme il devait être sensible et attachant cet homme, vous étiez choyé et reconnaissant. Bon courage!


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Direction des funérailles :

Claude Marcoux Ltée - 1845, boul. Guillaume-Couture, Saint-Romuald
1845, boulevard Guillaume-Couture
Lévis (Québec), Canada
G6W 0R7
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