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Direction des funérailles

Salon funéraire Claude-Marcoux de Saint-Nicolas

1431, rue des Pionniers, Saint-Nicolas, (QC)
G7A 4L5

Claude Tanguay

1949 - 2025 (75 ans)

Publié le : Lévis, secteur Saint-Nicolas
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Direction des funérailles

Salon funéraire Claude-Marcoux de Saint-Nicolas

1431, rue des Pionniers, Saint-Nicolas, (QC)
G7A 4L5

Dis donc, Claude Tanguay, c’est quoi, l’idée ? C’est ton frère, celui du milieu, qui t’écrit. On n’avait pas besoin que tu viennes nous rappeler brutalement que novembre, c’est le mois des morts. On aurait préféré célébrer avec toi tes 76 ans, le 25 décembre 2025. Eh oui, tu te rappelles : après 4 filles, notre père Ernest était tout heureux que notre mère Annette Boivin lui offre en cadeau de Noël un premier rejeton mâle, qui deviendrait fort comme le bœuf de la crèche.

Heureusement pour moi, tu avais eu la brillante idée de te farcir une coqueluche carabinée qui t’avait fait échouer ta première année d’école. Si bien que nous fûmes ensemble à l’école primaire et tu me servais de bouclier contre les cancres qui harcelaient ton frère qui avait eu la mauvaise idée d’être premier de classe. En fait, tu étais un peu mon héros. Ernest s’amusait à nous faire faire de la lutte et, bien évidemment, c’était toujours toi qui me collais les épaules au sol pour le compte de trois. Puis nous « adolescâmes » assez peu ensemble, moi et mon côté marginal de bonne famille, toi qui te retrouvais, dans ta jeune vingtaine, coiffé du képi.

Car oui, tu fus policier, ce bon flic fort, menotté en tandem, au palais de justice, avec un accusé de la crise d’octobre en 1970. Tu fus ce bon flic fort capable de pourchasser un chauffard paqueté sur les routes de la Beauce. Tu fus ce bon flic fort, intransigeant, compatissant et résolu quand il s’agissait d’aider en situations d’urgence. Tu fus ce bon flic fort, « déguisé en monde » quand, incognito, il s’agissait de filatures, d’infiltrations, de surveillance, de descentes. Tu fus ce bon flic fort, mais ce n’était pas nécessaire, en ce noir 3 novembre 2025, de te faire agent de circulation pour nous rappeler qu’on est tous dans un « sens unique » vers cette inéluctable direction. Tu parles d’une manière d’« accrocher ton képi » !

Tu as parfois dit que, dans ta Vie, une chose qui t’avait toujours manquée, c’était de n’avoir jamais été père. Heureusement, avec cette famille nombreuse, frères et sœurs avons peut-être contribué à compenser ce manque dans ta Vie. Nous étions au respect de ce grand frère aîné qui était un peu notre père à nous, surtout depuis l’exit d’Ernest en 2003. Nos proches et nous, Denise, feue-Ginette, Gisèle (Marc Alain), Nicole (Jacques Fournier), Gilles, Yolande (Gaétan Gagnon), Lise (Jean Berthiaume), Michelle, Mario (Lisa Delarosbil), Jacqueline (Jacques Bouchard) et Diane, te témoignons ici toute notre estime et notre Amour.

Ces dernières années, les ennuis de santé ne te rendaient pas les bonheurs faciles. Souvent amer et aigri, tes moments plus heureux paraissaient être quand tu te retrouvais en famille et où tu faisais rire la galerie, ton bouquet de sœurs, qui savouraient tes anecdotes, policières ou autres. Sans oublier, bien sûr, les bonheurs que t’a donnés, pendant 16 ans, ta coloc poilue, qui était l’un de tes rayons de soleil, ta petite chienne Maggie.

Tes autres moments heureux se multipliaient dans ta contemplation de la nature à laquelle tu vouais une dévotion quasi religieuse sur tes terrains forestiers. Et tu nous gratifiais régulièrement des regards lumineux que tu portais sur les beautés de la nature, à travers tes photos, toujours magnifiques, et en figeant, avec un rare talent artistique, l’instant magique du soleil qui s’enfouit derrière l’horizon du fleuve Saint-Laurent, ou encore dans le miroitement de la lisière des arbres sur le lac Pierre-Paul, où ton chalet jamais terminé n’attendait que toi.

Toi, l’homme fort, tu te sentais éternel, mais l’éternité ne dure pas longtemps sur la Terre… Sagesses d’« outremort » ? On partageait les mêmes doutes. J’aurais voulu prendre pour toi la photo de ton dernier crépuscule, mais le soleil a décidé, ce lundi 3 novembre 2025, de se coucher derrière les nuages, comme par respect et pudeur, endeuillé de ne plus recevoir tes regards. Je ne sais pas non plus si, là où tu te trouves maintenant, comme dans la chanson, tout est « mieux qu’ici-bas ».

J’aimerais que l’on dépose tes cendres au pied d’un des arbres que tu aimais tant. Ces cendres de toi que nous porterons en l’église de Saint-Nicolas, le samedi 15 novembre 2025 à 11 heures, depuis le salon funéraire Marcoux du 1431 rue des Pionniers. Ces obsèques seront précédées par deux périodes de visites où parents et amis qui t’appréciaient pourront venir te faire un ultime salut, le vendredi 14 novembre 2025, de 14 à 20 heures, et le samedi 15 novembre 2025, de 9 à 11 heures. Dis donc, Claude Tanguay, c’est quoi, l’idée ?

À : La famille Tanguay
De : Daniel Bégin
Message :
Bonjour,

Dans un premier temps je tiens à vous exprimer toutes mes condoléances.

J'apprends la nouvelle aujourd'hui et c'est une onde de choc. Nous avons grandi à Saint-Nicolas ou nous avons côtoyé Claude toute notre jeunesse et notre vie adulte. Nous l'avons vu passer des heures et des heures à entretenir son terrain qui est devenu un petit paradis. Mon enfance, mon adolescence et le début de ma vie d'adulte a été bercé par la présence de Claude derrière notre maison.

À chaque fois que nous avions la chance de le voir nous étions si heureux. Il inspirait la force de la nature, je ne comprends pas comment il pouvait supporter autant de piqûres de maringouins après des heures sur son terrain. Il semblait éternel, il était toujours de bonne humeur et pour nous il faisait parti de la famille. J'ai l'impression aujourd'hui d'avoir perdu un grand-parent. À chaque nouveauté dans ma vie d'adulte j'aimais partager ces événements avec lui.

Pour les 4 enfants que nous étions Claude a toujours été une figure de respect, de force, de bonté. Il est venu au service de nos 2 grands-parents et sa présence était comme s'il était de la famille, il était rassurant. J'aurais aimé pouvoir vous exprimer tout ces mots en personne. Je m'excuse les mots se bousculent dans ma tête et par écrit.

Encore une fois je vous offres toutes mes sympathies.

Il n'a peut être pas eu d'enfants, mais pour ma part je l'ai vu comme une figure parentale toute ma vie.

À : Famille Tanguay
De : R. Ouellet (retraité S.Q)
Message :
Je viens de voir….
Alors À toute la famille, je vous offre mes plus sincères sympathies!
Beaucoup de courage pour passer cette épreuve!

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